Au XIIe siècle, le déclin du système féodal développa progressivement l’autonomie des collectivités locales, en particulier la création des « bonnes villes », dépendant directement du roi. Pour s’administrer en dehors des contrôles seigneuriaux, celles-ci se dotèrent d’institutions gérées par des notables locaux : échevinages ou corporations. Dans les régions viticoles, la réglementation de l'élaboration du vin, l’entraide entre vignerons et l’arbitrage des litiges étaient confiés à des assemblées portant des noms divers. Les pouvoirs de ces assemblées s’étendaient parfois bien au-delà de la sphère viticole, comme l’atteste le rôle dévolu à la Jurade de Saint-Émilion qui assumait en pratique la gestion de la ville.
Les plus anciennes dûment attestées sont :
1140 Antico Confrarie de Saint Andiu de la Galiniero à Béziers
1199 Jurade de Saint-Émilion
1352 Consulat de la Vinée de Bergerac
1374 Commande majeure du Roussillon
1475 Confrérie Saint-Vincent de Visan
1475 Confrérie des vignerons de Notre-Dame de l'Annonciade à Carpentras
1529 Confrérie du Rey de la Poda à Gaillac
1561 Confrérie de Saint-Etienne à Kientzheim
1586 Confrérie de la Corne d'Ottrott
1685 Confrérie des Chevaliers du Gouste-Séguret à Séguret
1690 Ordre Illustre des chevaliers de la Méduse à La Cadière-d'Azur
Ces trois confréries étaient situées hors du royaume de France, dans le Comtat Venaissin, enclave pontificale en Provence
Trop imprégnées des usages et traditions de l’ancien régime, les confréries bachiques furent abolies, avec toutes les autres confréries, au moment de la révolution française, par un décret en date du 18 août 1792. En 1901 la création du statut d’association permit quelques créations de confréries, mais ce nouvel élan fut rapidement stoppé par la première guerre mondiale. Très peu se créèrent pendant l’entre-deux guerres. Il faudra attendre l’apparition des appellations d’origines contrôlées, au tournant des années 1950, pour constater un renouveau significatif. Le développement du tourisme accélérera par la suite le nombre de créations. Au-delà de la promotion des vins, les plus récentes ont souvent un objectif principal d’animation folklorique et commerciale locale.
En France, toutes les confréries furent abolies au moment de la révolution française, par un décret en date du 18 août 1792.
(Jurade de Saint-Èmilion)
(Confrérie des Chevaliers du Gouste-Séguret)
(Confrérie de Saint-Etienne)
(Confrérie Saint-Vincent de Visan)
(Confrérie de la Dive Bouteille de Gaillac (Confrérie du Rey de la Poda à Gaillac))
(Ordre Illustre des Chevaliers de la Méduse à la Cadière-d`Azur)
(Confrérie de la Corne d`Ottrott)
(Commande Majeure du Roussillon)
Confrérie des Vignerons des Cotes de Ventoux
(Confrérie des Vignerons de Notre-Dame de l`Annonciade)
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