30 setembro 2018

Setembro, mês da Vindima


Artigo de Opinião por: Jaime Gomes.

Setembro! Já veio e já está quase a ir embora. Mês da semana do grande, enorme arraial do Bom Jesus, este ano foi uma enchente, dizem os entendidos.

Para que nos visitou uma palavra de agradecimento e para o ano, cá vos esperamos, todos os que, vieram este ano, os que tiveram intenção de vir e não puderam vir e os que tiverem vontade de vir pela 1.ª vez.

Posto isto, nunca entendi muito bem o porquê de na nossa terra depois do arraial, mais ninguém vai à piscina. Na minha infância e adolescência, lembro que só íamos à piscina depois do arraial no final do dia de vindimas, tirar o preto das mãos das uvas jaquê. Hábitos e usos que se vão alterando quanto mais não seja pela significativa diminuição de vindimas, quer pelo mais que certo prolongar do Verão, pelo Outono dentro.

O vinho faz-se este mês, não é muito, com certeza, mas o pouco que vai subsistindo tem de ser feito. Quem tem vinha reconvertida, as chamadas “Castas autorizadas a saber: CASTAS BRANCAS: Verdelho, Arnsburger, Terrantez, Sauvignon Blanc, Malvasia Cândida, Chardonnay,l Tália, Sercial, Chenin Blanc, Alvarinho Lilaz, Malvasia Bianca, Rio Grande, Malvasia Cândida Branca, Malvasia Fina, Malvasia Branca de S. Jorge e Carão de Moça. CASTAS TINTAS: Tinta Negra, Maria Feld, Malvasia Roxa, Merlot, Bastardo, Cabernet Sauvignon, Deliciosa, Complexa, Touriga Nacional, Touriga Franca, Tinta Barroca, Aragonez e Syrah…” fonte: IVBAM. Apanha as uvas e entrega nas casas produtoras seja de Vinho Madeira ou do já cada vez mais presente vinho de mesa madeirense.

A defesa da nossa terra não passa apenas pelos outros, pelos que mandam, passa por todos e cada um de nós. Passa pela defesa intransigente do que de bom cá se faz.

Passei pela experiência da reconversão da vinha na 1.ª pessoa, nos primórdios da última reconversão. Assisti a inúmeras discussões de quem estava contra o corte do jaquê e argomon para plantar a vinha nova…foi o fim de um tempo e o início de outro. Confesso que não entendi a visão da minha mãe, porque ela dos pequenos agricultores foi uma das primeiras a fazer a reconversão. Nos Enxurros uma casta branca, o Verdelho, nas Feiteiras o Sercial, também branco. Quando veio a imposição do grau, e o jogo do empurra de responsabilidades, foi difícil. O Verdelho era dificílimo de tratar e o Sercial pura e simplesmente nunca teve mais de 8,5, mesmo junto ao mar e com imensas horas de sol. E depois a decisão, cortamos a vinha. Talvez se pense a mais fácil na altura, mas enganem-se, pois, para qualquer bom agricultor, como é a minha mãe, cortar foi a última opção.

Da minha experiência pessoal que não posso classificar de positiva, ficou o gosto pela vinha, pelo conhecimento desta área e a vontade em compreender o nosso passado ligado ao vinho. Consigo compreender o porquê de algumas imposições do governo, algumas relutâncias das casas que compram as uvas. Se nós, quando compramos queremos sempre o melhor porque raio de razão haveriam eles de comprar o bom, o mangrado e podre.

A defesa da nossa terra não passa apenas pelos outros, pelos que mandam, passa por todos e cada um de nós. Passa pela defesa intransigente do que de bom cá se faz. Pela defesa dos nossos produtos genuínos e o vinho é o primeiro e talvez o mais genuíno desses produtos.

Na génese de todas as terras existe uma razão e a vontade de ser. A nossa, por mim resume-se, nos elementos do nosso brasão mais especificamente no elemento central a dupla parreira com cachos de uvas maduros. São o símbolo perfeito da resiliência humana afirmada ao longo de séculos de vida humana. Tal como a parreira se agarra à vida às vezes em terrenos pedregosos e secos, também o homem se encheu de força, durante 5 séculos, para construir esta nossa terra, Ponta Delgada.

Fonte: Diário de Notícias da Madeira

28 setembro 2018

Corsega e a Confrérie des Compagnons du Schiaccarello



A storia vignaghjola

Posée un peu n'importe où sur les cartes, suivant l'humeur des dessinateurs ou la place libre, la Corse est certainement la plus lointaine des terres proches, car elle est différente, inconnue et souvent étrange. C'est pourquoi il n'est pas inutile de vous parler d'elle. Nous vous parlerons d'une île qui n'est vagabonde que pour les cartographes du passé, d'un pays solidement ancré sur son socle hercynien, d'une montagne dans la mer que ses premiers visiteurs antiques appelèrent "île aux cheveux de forêt" et Corse "la très belle" et dont la racine préindoeuropéenne "Kor" signifie"l'île aux sommets qui émergent". Nous lèverons un petit coin de voile sur l'une des plus vieilles terres à vigne du monde.


L'ANTIQUITE 
 Depuis la plus haute antiquité, la vigne fait partie des cultures traditionnelles de notre île. Phéniciens, Phocéens, Carthaginois, Romains, encouragèrent successivement son développement. Ainsi, six siècles avant notre ère, les Grecs faisaient du vin d'Alalia (Aleria) un de leurs breuvages favoris. Durant l'ère romaine, la vigne sera attestée dans plus de 30 cités littorales où elle sera associée à la culture de l'olivier. En 35 avant JC, Virgile évoquait déjà le vin de Balagne, couleur de rubis et agréable au palais. A la chute de l'Empire Romain et durant les 5 siècles d'invasions et de troubles qui suivront, la vigne retournera à son état primitif de lambrusque, attendant le retour de la paix et des vignerons.


LE MOYEN AGE
En 1078, la Corse se plaça sous la suzeraineté du Saint-Siège qui en confia l'administration aux Pisans. Devenus administrateurs de l'île, ces derniers mettrons du vin corse dans les ciboires de leurs prêtres et les gobelets de leurs notables. Cette période de renaissance verra la vigne se développer à partir des monastères qui joueront ici un rôle d'initiateurs.


LA CORSE GÉNOISE

Victorieuse de Pise à la bataille de Meloria, la République de Gênes va pratiquer de 1638 à 1640 une politique agricole nettement favorable à la viticulture. Pour la mener à bien, elle usera d'un arsenal de textes allant de l'incitation à la contrainte. Si elle permit d'obtenir des résultats importants dans la Corse schisteuse du Cap Corse ou de la Castagniccia, ils seront bien moindres au sud dans la Corse granitique qui restera, dans l'ensemble, plus céréalière et moins cultivée. La vigne prospèrera néanmoins autour d'Ajaccio et à Sartène, où elle perdure encore de nos jours avec le châtaignier et l'olivier. Durant cette occupation, la république de Gênes tirera de notre île d'importantes ressources alimentaires et s'arrogera le monopole du commerce pour le blé comme pour le vin. Cette colonisation économique aura des conséquences politiques incontestables. L'agriculture et plus précisément l'arboriculture étant un moyen précieux de combattre une économie communautaire faite de cueillette et de vaines pâtures. Les contrats de Pastinera prévoyant que le preneur devenait, au terme de 10 ans, propriétaire de la moitié du foncier mis en culture, ont permis la constitution d'une véritable bourgeoisie rurale tournée vers l'économie de marché et acquise à l'idée de la propriété privée des terres.


LA CORSE FRANCAISE

En 1768, Gênes cède, par le Traité de Versailles, l'île de Corse au Royaume de France. Cette cession ne mettant pas fin aux exportations vers l'Italie du Nord, le vignoble corse continuera à se développer jusqu'en 1873 environ, où il occupera une superficie de l'ordre de 30 000 ha et ce malgré les épidémies d'Oïdium et de Phylloxera qui ravageront une partie du vignoble en 1850. A la fin du siècle, on assiste à une reprise des ventes à l'extérieur et à l'essor de quelques grands domaines. Mais, dès les premières années du 20ème siècle, un effondrement général des prix du vin stoppera net cette expansion. La Grande Guerre parachèvera ce déclin en tuant d'une même mitraille les hommes, les vignes et les liaisons commerciales ramenant dans les années 30 les surfaces cultivées à 5 ou 6 000 ha. Ne subsisteront alors que des îlots de production en marge du marché. Ainsi, après la crise Phylloxérique et jusqu'en 1950, la superficie cultivée ne couvre plus que 8 500 ha.


LES ANNÉES SUCRÉES...

Trente ans s'écouleront avant que la viticulture insulaire ne redevienne un véritable secteur économique. Avec l'arrivée des rapatriés d'Algérie à partir de 1961, le vignoble va s' étendre de telle sorte qu'il atteindra 27 000 ha en 1976. Le long de la bande littorale orientale, 25 000 ha de vignes vont ainsi remplacer friche et maquis. Le type de viticulture qui se met en place (vignobles à gros rendement, chaptalisation à outrance et vins médecins) lié aux habitudes et aux courants commerciaux des rapatriés d'Algérie se révélera peu judicieux, car mal complanté et trop productif pour pouvoir se passer du sucre. L'évolution de la consommation vers des vins de meilleure qualité, l'amélioration de l'encépagement dans les régions grosses productrices (Hérault) et la fin du droit à chaptaliser à partir de 1972, le priveront de ses débouchés. Le non respect des règles par certains et la mauvaise gestion par l'état de l'affaire de la cave d'Aleria précipiteront les événements marquant ainsi le renouveau d'une conscience identitaire.


POUR UNE VITICULTURE DE QUALITÉ

La politique d'assainissement viticole mise en place par la C.E.E. prévoyant des primes d'arrachage pour le vignoble de vin de table trop productif et des primes de restructuration pour améliorer l'encépagement des zones de vin de table en Appellation d'Origine Corse, a été bien accueillie. Ainsi, quelques 20 000 ha ont été arrachés et près de 3 000 ha replantés en cépages respectant la typicité. La surface a été ainsi ramenée à 8 000 ha de vignes produisant quelques 91 000 hectolitres en AOC et 190 000 en Vin de Pays. Salué par tous comme la grande réussite économique de la Corse de ces dix dernières années, le renouveau viticole est issu de la volonté de vignerons qui ont su concilier tradition et modernité. Ainsi, sous leur influence, le vin corse a gagné aujourd'hui ses lettres de noblesse ainsi que la confiance des insulaires, des visiteurs et des marchés extérieurs.

Par François MERCURY

 

27 setembro 2018

Confraria presente em Oliveira de Azeméis


A Academia Madeirense das Carnes/Confraria Gastronómica da Madeira estará presente no Capítulo da Confraria das Papas de São Miguel, que se realiza no dia 29 de Setembro, no Município de Oliveira de Azeméis.

Estreito de Câmara de Lobos, 27 de Setembro de 2018.

26 setembro 2018

TSF nacional fez reportagem sobre a pesca do atum no Porto Santo


A TSF nacional veio até ao Porto Santo para ficar a conhecer de perto a realidade em torno da pesca do atum ‘aqui ao lado’.

O jornalista Miguel Midões aborda a técnica ancestral de salto e vara ainda utilizada pelos pescadores porto-santenses, que, segundo conta, “procuram fazer frente à concorrência dos barcos espanhóis”.

Leia e ouça a reportagem na íntegra clicando aqui


Presença confirmada a 6 de Outubro em Espanha


A Academia Madeirense das Carnes/Confraria Gastronómica da Madeira confirma a sua presença na "V Fiesta de la Vendimia" e no "XI Capítulo da Cofradia del Aguardiente de Orujo e del Vino de Liébiana", que se realiza no dia 6 de Outubro na localidade de Potes, Comunidade Autónoma de Cantábria, Espanha.

Estreito de Câmara de Lobos, 26 de Setembro de 2018.

24 setembro 2018

Encontro com madeirenses na Suíça reuniu 100 participantes

Em 12 anos foi o 10.º encontro com madeirenses na Suíça. Cerca de 100 pessoas por convite público, com contou com a presença do Exmº. Sr. Embaixador de Portugal em Berna, o Sr. António Ricoca Freire e a Srª. Bise, representando a municipalidade de Montreux, Chefe de Protocolo e dos Negócios Exteriores e Estrangeiros, visto que o Sr. Presidente da Câmara se encontra na Madeira por 3 dias em trabalho. 
Foi um dia de muita alegria e patilha, onde não faltou a boa disposição, animação e sobretudo a nossa Gastronomia Madeirense tais como o bolo do caco, o gaiado, o peixe gata, a carne de vinho-e-alhos, a sopa de trigo, a espetada em espeto de louro, a batata doce no forno, o milho frito, o vinho Madeira, a poncha o bolo e as broas de mel.






























23 setembro 2018

Lameiros vai acolher o encontro cultural gastronómico a 21 de Outubro


A Academia Madeirense das Carnes/Confraria Gastronómica da Madeira realiza no dia 21 de Outubro o seu encontro cultural gastronómico na localidade dos Lameiros, Município de São Vicente.

Durante o encontro de Setembro, realizado na Herdade Agrícola "Casa Velha", vários confrades manifestaram o seu desagrado pela AMC/CGM não ter sido convidada a estar presente no Capítulo da Confraria do Vinho Madeira, que se realizou a 21 de Setembro na Madeira.

Alcides Nóbrega e Carlos Soares, presidente e vice-presidente da Direção da AMC/CGM, embora compreendendo o sentimento dos confrades consideraram o assunto sem importância

Estreito de Câmara de Lobos, 23 de Setembro de 2018.


Na Imprensa:

21 setembro 2018

Presenças agendadas nas Termas de Melgaço e no sul da Bélgica


A Academia Madeirense das Carnes/Confraria Gastronómica da Madeira irá participar no dia 13 de Outubro no XII Capítulo da "Real Confraria do Vinho Alvarinho", que se realiza nas Termas de Melgaço.
No dia 14 de Outubro participará no Capítulo da "Confrérie de l`Ordre de Saint Vincent de Jambes", que se realiza na Região da Valônia, no sul da Bélgica.

Estreito de Câmara de Lobos, 21 de Setembro de 2018.

Alberto II já é confrade do Vinho Madeira

Príncipe do Mónaco jurou defender e promover a qualidade e excelência do produto.
O Príncipe Alberto II do Mónaco diz-se “muito honrado” pelo convite e por pertencer a uma Confraria ao qual a sua família está ligada há três gerações, renovando de seguida o juramento de que defenderá “o melhor possível a qualidade e a excelência” do Vinho Madeira.

A cerimónia que decorreu ao final da tarde no Instituto do Vinho, Bordado e Artesanato da Madeira, contou com a presença de cerca de quatro dezenas de confrades, além de convidados de honra para um jantar de gala realizado no pátio.

Trajados com a capa de veludo cor de vinho, o chapéu de veludo preto, com plumas de avestruz de várias cores e a indispensável ‘tamboladeira’, peça metalizada (estanho) com a qual fizeram o brinde ao novo confrade.

Relação da Família Real do Mónaco com o Vinho Madeira é antiga


A relação da família real do Mónaco com o Vinho Madeira já é antiga e remonta ao príncipe Alberto I, tetravô do príncipe Alberto II, que esta tarde foi entronizado confrade do Vinho Madeira.

Aos jornalistas, o chefe da Casa de Grimaldi disse que sempre viu garrafas de Vinho Madeira na adega do Palácio do Mónaco e que o pai, o príncipe Rainier, era “um grande apreciador” desta bebida.

Lembrou ainda que já o seu tetravô, o príncipe Alberto I, que esteve na Madeira “há mais de um século para fazer pesquisa de âmbito oceanográfico” conhecia este vinho. “A nossa ligação com o Vinho Madeira já remonta há muito tempo e sinto-me muito honrado e feliz por estar aqui, mais uma vez”.

O monarca considerou ainda ser importante continuar a promover o Vinho Madeira, já que, apesar de toda a gente conhecer esta marca, “nem todos tiveram a oportunidade de o provar”. “É importante continuar a promovê-lo, já que o vinho é uma expressão muito própria da identidade e cultura locais”, referiu.

A entronização do príncipe foi proposta pelo presidente do Governo Regional, que manifestou a sua satisfação por Alberto II ter vindo à Madeira expressamente para a cerimónia.

“O príncipe do Mónaco é uma personalidade conhecida em todo o mundo e é um amigo da Madeira, aliás já o provou, o ano passado esteve cá”.

“Penso que é uma promoção muito importante, porque é uma personalidade conhecida a nível mundial”, reiterou.

Fonte: JM-Madeira

É tempo de vindimar…


O sol já ia alto.

Nós, a pequenada, já há muito que andávamos a pular no terreiro, numa orquestra de gritos e gargalhadas.

Com um olhar maroto e um aceno de cabeça, sem palavras, dirigíamo-nos todos à socapa para a fazenda.

As parreiras ostentavam as suas folhas dum verde bem escuro e dependurados estavam os cachos de jaqué, americano e herbemon, por efeito das estacas de cana que bem afiadas e fincadas na terra levantavam as parreiras e suportavam o peso dos cachos.

Aqui e ali, luziam já os bagos de uva e nós agachados, escondidos pelas folhas íamos depenicando os primeiros bagos, não muito maduros, mas já doces.

Aos poucos, todos os bagos, todos os cachos se tingiam de um azul quase roxo que deixava adivinhar o grau de maturação e o doce paladar.

De manhã, bem cedinho, íamos todos para a vindima. Eram os cestos demão, de vime, enfiados num braço e noutra mão um podão com que cortávamos os cachos. O cesto cheio, já a abarrotar era então despejado no cesto de vindima também de vime. As uvas acumulavam-se bem arrumadinhas por mãos experientes, formando uma montanha quase pontiaguda.

– Não deixem cair os bagos! Juntem-nos todos! Uma vez uma velhinha fez uma pipa de vinho com os bagos do chão, ouviram?

E lá íamos nós juntar um por um, contribuindo para a tal pipa de vinho.

Cheios os cestos, os homens punham a molhelha às costas e o cesto lá assentava sobre ela. Bordão de conto na mão, não fossem escorregar, iam até ao lagar despejar os cestos.

Começava aquilo que para nós era uma festa. Pés lavados na água fria, descalços saltávamos lá para dentro. Pisávamos as uvas num frenesim danado, acompanhados pelos homens, eles de botas de água bem lavadas também.

O mosto negro escorria generosamente para dentro da tina, passando por um coador improvisado feito com um cesto de mão, em vime, que guardava os restos de bagaço que iam lá parar.

De vez em quando matávamos a sede com um pouco de mosto e os homens com o pote de madeira iam enchendo os barris que num equilíbrio fantástico eram transportados bem encostadinhos ao pescoço até chegar à beira da pipa.

Juntavam-se os amigos e a família de copo na mão, enchido diretamente da pipa. A prova do vinho era um pretexto para os encontros e reencontros, para as amizades e convívios, mas também uma forma de sustento das famílias; um rendimento que depois de recebido, era tenteado até à próxima colheita.

Outros, no lagar, para que nada se perdesse juntavam pacientemente os engaços, pondo em peso todo o bagaço arrumando-o numa torre cilíndrica. Uma corda feita de espadanas, recorrendo a um pau fixo no chão, com três ganchos fincados onde se torciam as espadanas como se faziam os cabos de cebolas , era atada a toda a volta, apertando-a e começava a ver-se o mosto a escorrer novamente.

Da vara rudimentar de pinheiro, carvalho ou eucalipto pendia o chincho, parecendo um cesto de ferro, que recebia as pedras para que a vara descesse, assente nos malhais postos sobre o bagaço. Para que não ficasse lá nenhum mosto. E para que nada se perdesse, aquele bagaço era repisado. Depois desfaziam aquela torre e o bagaço era todo esfarelado. Sobre ele deitava-se açúcar e água para fazer água pé. Ia novamente a peso, para escorrer até à última gota. A água pé era guardada em vasilhas de dois ou três barris e bebida após duas ou três semanas.

Na pipa, antes bem lavada e enxugada pelo efeito da mecha que era colocada, ardendo dependurada num arame, estava o mosto. Tapava-se a pipa com uma folha de vinha, durante um mês, um mês e tal, até parar de ferver. Era tapado então com o batoque de cortiça, muitas vezes com um bocado de saca de serapilheira enrolado para vedar bem. A torneira ou o torno eram vedados com palha seca de bananeira.

Depois de ferver, o vinho estava ainda rijo, picante; tinha que descansar até ficar macio.

Aguentava assim pelo menos até ao São Martinho, altura em que era provado ou até ao Natal, nalguns casos, quando matavam o porco.

Juntavam-se os amigos e a família de copo na mão, enchido diretamente da pipa. A prova do vinho era um pretexto para os encontros e reencontros, para as amizades e convívios, mas também uma forma de sustento das famílias; um rendimento que depois de recebido, era tenteado até à próxima colheita.

As uvas continuam a ser uma fonte de rendimento para algumas famílias e as vindimas continuam com a mesma intensidade de outrora, mas já pouco se produz o jaqué, o americano e o herbemon substituídas por outras castas, em grande parte pela malvasia.

Malvasia, uma casta que em são Jorge encontrou as condições ideais para produzir. Principalmente nas encostas do Farrobo. Especial. A Malvasia de São Jorge.

Príncipe do Mónaco já foi entronizado como confrade do Vinho Madeira


O príncipe Alberto II do Mónaco participa neste momento na cerimónia de entronização como confrade do Vinho Madeira

O monarca já foi entronizado e acabaram de descerrar uma placa comemorativa.

Os discursos foram todos em francês, até agora. Dom Duarte de Bragança também está presente no evento.

Um enorme aparato recebeu o príncipe na sua chegada ao local.

Fonte: JM-Madeira

20 setembro 2018

Presenças agendadas a 13 de Outubro no Porto e a 14 em Alvaiázere


A Academia Madeirense das Carnes/Confraria Gastronómica da Madeira informa que no 13 de Outubro participará no XVII Capítulo da "Confraria das Tripas à Moda do Porto", que se realiza no Palácio da Bolsa do Porto, e no VIII Capítulo da "Confraria da Pedra", que se realiza no Município de S.Tirso, Porto.

No dia 14 de Outubro a Academia Madeirense das Carnes/Confraria Gastronómica da Madeira estará presente no VIII Capítulo da "Confraria do Chícharo", que se realiza no Município de Alvaiázere.

Estreito de Câmara de Lobos, 20 de Setembro de 2018.



18 setembro 2018

Lameiros volta a mostrar como se faz cuscuz


A paróquia dos Lameiros prepara a 5.ª Mostra do Cuscuz, evento marcado para 21 de Outubro, entre as 14 e as 18h.

A mostra que decorre no adro e salão da Igreja de Nossa Senhora da Saúde, em São Vicente, pretende “preservar o cuscuz e a forma tradicional de confeccionar este alimento, tradicionalmente usado nos países do Norte de África e hoje consumido um pouco por todo o mundo”, sublinha a paróquia.

Além de melhor conhecer a história do cuscuz, quem participar no evento pode saborear e adquirir esta deliciosa e saudável iguaria. Nos Lameiros há mesmo gente que faz cuscuz com mestria e que por isso é procurada por chefs conceituados da Região e do resto do País.

Foi em 2014 que um grupo de paroquianos teve a ideia de reavivar a tradição do cuscuz transmitindo-a sobretudo às novas gerações.

“A arte da feitura do cuscuz, segundo o método mais antigo, permanece muito bem preservada no concelho de São Vicente, especialmente no Sítio dos Lameiros”, explicaram na altura. “Aqui, é concebido sobretudo no Pão-por-Deus e guardado para comer durante o inverno, acompanhando cozido à portuguesa, carne de vinha-d’alhos, bifes de fígado, cabrito e ovos fritos”, referiram na altura.

Um ano depois, foi anunciado pelo secretário da Agricultura que o cuscuz produzido nos Lameiros poderia vir a ter certificação de origem.

Um pouco de história do movimento confrádico internacional

Um pouco de história do movimento confrádico internacional da qual a Região Autónoma da Madeira faz parte, existindo na RAM duas confrarias: a Confraria do Vinho Madeira, fundada no ano de 1985, e a Academia Madeirense das Carnes/Confraria Gastronómica da Madeira,  criada em 30 de Abril de 2000.

Historique

Les origines de la Confrérie Saint-Étienne d'Alsace remontent au XIVème siècle. Tous les 26 décembre, jour de la Saint Étienne, la société des notables d'Ammerschwihr, près de Colmar, dont l'un des rôles majeurs était l'étroite surveillance de la qualité des vins de la cité, se réunissait pour son festin annuel. Le faste et la magnificence de cet évènement étaient tels que la population prit bientôt l'habitude d'appeler notre société "la Confrérie Saint Etienne". Sous l'impulsion d'un groupe de viticulteurs et d'amis du vin d'Alsace, animé par Joseph DREYER, son Receveur-fondateur, elle ressuscita sous la forme actuelle en 1947 dans le but de faire connaître et aimer les vins d'Alsace.

En 1973, elle établit son siège au Château de Kientzheim, près de Kaysersberg.

A Confrérie de Saint-Étienne é considerada hoje uma das mais antigas do género na França e os seus estatutos que ainda se aplicam são de 1561.



14 setembro 2018

Herdade 'Casa Velha' recebe encontro enogastronómico de Setembro

Pintura publicada pela "Kiskukullõ Borrend kelementelke"Mures (Transilvânia), Roménia.

O encontro enogastronómico de Setembro da Academia Madeirense das Carnes/Confraria Gastronómica da Madeira irá realizar-se pelas 12h30 do dia 22, na Herdade Agrícola "Casa Velha", propriedade do confrade e vice-presidente da direção da AMC/CGM, Sr. Carlos Soares.

Estreito de Câmara de Lobos, 14 de Setembro de 2018.

12 setembro 2018

Confraria madeirense aceita convite para visitar a República da Coreia do Sul

A Academia Madeirense das Carnes/Confraria Gastronómica da Madeira foi oficialmente convidada a estar presente na República da Coreia do Sul, em 2019, no âmbito do Capítulo da Brotherhood of Knights of the Vine of South Korean. O convite foi aceite e está assim agendada a presença da AMC/CGM em 2019 na República da Coreia do Sul.

Estreito de Câmara de Lobos, 12 de Setembro de 2018.


11 setembro 2018

Cavaleiros do Vinho e da Vinha da Finlândia rendidos com a presença madeirense


A Academia Madeirense das Carnes - Confraria Gastronómica da Madeira, após mais de 6 anos de contactos, esteve presente pela primeira vez na Finlândia no capítulo dos cavaleiros da Viiniritarien Veljeskunta (vinho e da vinha) realizado na cidade de Tampere no passado fim de semana.

Os confrades madeirenses, convidados de honra do evento, foram excelentemente acolhidos com inúmeros membros da irmandade finlandesa a interpelá-los a fim de conhecer melhor a Região e os seus produtos. Muitos prometeram visitar a Região, já em 2019, para o XIX grande capítulo madeirense. Os confrades presentearam os locais com um pouco da história regional, vinho madeira de diferentes castas e publicações sobre a gastronomia da Região.

Esta edição do capítulo finlandês serviu também de preparação para o primeiro Concurso Internacional de Vinhos da Federação Internacional de Confrarias Báquicas, que será organizado pelos cavaleiros locais, na capital, em Helsínquia entre 6 a 9 de junho de 2019.

A Confraria Gastronómica da Madeira está a congregar esforços para estar presente com vinhos tranquilos madeirenses nesta competição que irá contar com várias centenas de participantes internacionais.

Com tecnologia do Blogger.

 

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